Strepeis – Sambuco

Strepeis 1281 m – Besmorello 1451 m – Colletto 2241 m – Sambuco 1184 m

Une étape peut-être un peu fatigante, mais il en vaut la peine. La partie la plus intéressante c’est lorsque l’on descend dans la sapinière de Valle Stura. Une très belle vue sur les montagnes de la Haute Valle Stura, ainsi que sur les vallons que l’on a déjà parcourus lors des étapes précédentes.

De Strepeis (ce qui signifie hors de la ville, loin de Bagni) prendre un petit sentier qui monte jusqu’à un virage de la route de Bagni, où l’on suit la route elle-même jusqu’à Besmorello 1451 m, un beau village que l’on traverse pour traverser un pont en bois sur la rivière Ischiator 1445 m. De là, on monte jusqu’au petit village de Luca 1550 m, aujourd’hui déclassé en estive avec rénovations en pierre et bois (autrefois les toits étaient recouverts de paille). Vous remontez vers le nord par un chemin muletier à l’ombre de gros frênes, ce qui est parfois difficile à cause des pierres qui le bloquent. A 1650 m on quitte les larges prairies des alpages, on traverse deux fois un ruisseau, tandis que la végétation de hêtres cesse et qu’une longue série de courts virages en épingle commence sur une crête rocheuse très ensoleillée. Vous entrez dans une belle forêt de sapins, vous trouvez une belle source, vous traversez une forêt de pins de montagne avec un parcours plat et vous atteignez le grand et herbeux Colletto 2241 m, caractérisé par la présence de nombreuses casernes militaires, aujourd’hui complètement en ruines ; 3.30 heures.

De la crête juste avant le Colletto, on peut profiter d’une excellente vue sur les vallées qui vont d’Ischiator au col Bravaria. Vous descendez à mi-pente dans un grand amphithéâtre naturel, laissant en contrebas, 2165 m, les quelques ruines d’un alpage abandonné dans une zone peuplée de nombreuses marmottes. On atteint bientôt une crête (ruines de casernes situées un peu plus haut), à partir de laquelle le sentier descend vers une série de plateaux pierreux, où commence une descente raide parmi des rhododendrons et des mélèzes isolés. Après une zone de pâturage, on pénètre dans une forêt de mélèzes très clairsemée puis dans une forêt de sapins de plus en plus dense, en poursuivant dans une alternance de bois épais et de grandes clairières, et s’étend en légère pente et en courtes descentes. A 1517 m il y a de l’eau potable à une source récemment exploitée avec un grand exutoire, et immédiatement après on arrive à un chemin plus évident (attention si on arrive en sens inverse : il faut quitter le chemin le plus fréquenté, qui continue presque à plat vers la droite, prendre le petit chemin qui bifurque à gauche vers le grand débouché). En contournant les éboulis immédiatement après le terrain pierreux dans une clairière, en descendant sur une courte distance, nous continuons jusqu’à une route goudronnée, que nous traversons pour entrer dans une magnifique forêt de sapins argentés, riche en sous-bois surtout dans les clairières, sur un bon chemin. (quelques touffes de lavande ). Une fois retrouvée la route carrossable, la suivre pendant environ 50 mètres en direction de Pontebernardo sur la gauche, descendre pour traverser le pont sur la Stura, rejoindre la route nationale au croisement avec la route du Sambuco et suivre cette dernière. On dépasse le petit cimetière qui entoure la petite église de San Giacomo (XIIIe siècle), on traverse des prés, on boucle deux lacets et on arrive à la petite place de Sambuco 1184 m ; 2.30 heures. Sambuco est situé sur les pentes douces des prairies, au pied des parois dolomitiques du Mont Bersaio. En plus d’une promenade dans la capitale (fontaines, cadrans solaires, quelques maisons aux toits de chaume), il convient de visiter les deux autres villages, situés un peu plus bas : Clausio 1147 m qui conserve le beau clocher de S. Bartolomeo du XIVe siècle et Villetta 1131 m, située au-delà du Rio della Madonna, l’arrêt se trouve à l’Hotel della Pace.

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