Limonetto – Palanfrè

Limonetto 1294 m – Passo di Ciotto Mieu 2274 m – Palanfrè 1379 m

L’on commence la traversée des Alpes Maritimes laissant l’embranchement principal de la Val Vermegnana et descendant dans le Vallone degli Alberghi: là on a des signes avant-coureurs clairs de la beauté sauvage caractérisant le groupe de l’Argentera et les montagnes autour. Le haut Vallone degli Alberghi, avec la hêtraie de Palanfrè, que l’on côtoie lors de la dernière partie de l’étape, est une Reserve naturelle.

De la place de l’église de Limonetto on suit un chemin charretier qui va vers le sud, et après moins d’un quart d’heure on prend à droite l’embranchement marqué L12 qui longe le ruisseau, touche le Ciabot di Pedů 1679 et entre dans le La vallée qui va vers l’ouest mène au Giotto Mieu. Après avoir dépassé Pian Madoro 1785 m et une centaine de mètres plus haut, nous remontons une vallée sur sa gauche orographique et nous atteignons bientôt un petit plateau à 2000 m. De là, en gardant principalement le fond de la vallée, suivre le sentier, plus visible dans les sections les plus raides, qui mène à une petite cuvette située au pied de l’entaille évidente de la colline. Pour atteindre la colline, tourner à droite sur la pente herbeuse raide en direction d’un rocher que l’on laisse ensuite à gauche pour monter un peu plus loin et enfin en oblique jusqu’au Passo di Ciotto Mieu 2274 m ; 3.00 heures. La vue s’étend des montagnes du Marguareis à celles de l’Argentera ; du côté du Val Grande apparaît le lac Alberghi et vers le sud les sévères piliers rocheux de M. Frisson et M. Chiamossero. Vous descendez sur des rochers faciles (en faisant attention à ne pas glisser sur les débris d’écailles qui les recouvrent parfois, et à ne pas déplacer les pierres si vous êtes en groupe) puis sur des débris, vers le Lago degli Alberghi 2038 m, englouti entre des blocs rocheux. On emprunte ici le chemin muletier en fond de vallée qui descend d’abord légèrement puis plus raide, en lacets, tandis que la végétation arborée augmente. Vers 1600 m on entre dans une gorge étroite que l’on descend en lacets pour sortir environ 150 m plus bas. Nous continuons presque à plat sur le côté gauche, de plus en plus haut dans le fond de la vallée, et longeons enfin la hêtraie de Palanfrè, à gauche : c’est une zone boisée étroite avec une forte densité de plantes et avec des spécimens même de plus de 300 ans. , vestiges d’un couvert forestier originel qui devait être important. Nous sommes maintenant aux portes de Palanfrè 1379 m ; 2.15 heures. Escale au Refuge de Randonnée de L’Arbergh